
Editeur :
L'Association
Collection
:
Ciboulette
Date de publication : avril 2004
ISBN : 2-84414-149-8
Prix : 11,00 €
Noir et blanc
KONTURE Mattt, Scénariste/Illustrateur |
Commencées en 1996 dans Lapin, les planches de "Contures" nous font
découvrir la mythologie d'enfance de Matt Konture, qui ont abouti à
son pseudonyme. Quand on lit que de simples lampadaires de jardin
ouvrent des portes incroyables et psychédéliques, on comprend que
ce livre est une clef pour comprendre tout le travail de Matt
Konture.
(Source éditeur).
Des créatures étranges peuplaient les rêves de Mattt Konture dès sa
petite enfance. Dotées de pattes et d'ailes d'oiseau déplumé et
d'un corps en forme de champignon, elles sont à l'origine de son
pseudonyme : ce sont les Contures. En partant à leur recherche par
une série de planches mi-autobiographiques, mi-délirantes, l'auteur
nous ouvre les portes de sa mythologie intime et se livre à un
travail d'introspection très détaillé.
Il commence par retrouver l'origine du mot, inventé pour désigner
des lampadaires de jardin qui avaient frappé son imagination alors
qu'il avait quelques années. Par extension, "conture" lui servait
pour nommer tout chose mystérieuse. Ses rêves sont ainsi devenus le
pays des Contures, où vivaient aussi quelques personnages humains :
une jolie fée-princesse, une vilaine sorcière et un chevalier
ridicule et constamment tiré à quatre épingles dans un costume
étriqué : Gilbert Maniac !
Ayant retrouvé tous les personnages et les décors de son imaginaire
d'enfance, l'auteur tente d'écrire une histoire au pays des
Contures, dédiée à sa fille Alice. Mais au bout de quelques pages,
Mattt entre en scène dans sa BD de façon incongrue (et comique),
sous le regard désabusé des personnages, et nous explique que non,
vraiment, improviser des histoires mièvres, ce n'est pas son truc !
Son truc, c'est l'auto-psy : la recherche de ses souvenirs enfouis
et de son imaginaire perdu. La seconde phase consiste à dénouer la
pelote du souvenir en la déconstruisant... ce qui se termine assez
souvent par une déception liée à la démythification : par exemple,
un souvenir mystique bouleversant s'avère n'être peut-être qu'un
feu d'artifice...
L'album rassemble des planches publiées à partir de 1996 dans la
revue
Lapin, augmentées de travaux inédits plus récents. Il
présente une grande variété de styles graphiques, tour à tour
psychédélique, archi-brouillon, parodique ou se lançant dans de
pures recherches esthétiques.